Ernesto Djédjé, une poésie, une culture initiatique, une philosophie de l’art musical
- 9 avril 2023
- Publié par : admin
- Catégorie : Baobab N°33
Auteur(s) : Emmanuel TOH BI
Professeur Titulaire
Université Alassane Ouattara
tohbiemmanuel@yahoo.fr
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Mots-clés : Ernesto Djédjé, Ziglibity, musique, culture initiatique,
Résumé : Ernesto Djédjé, artiste chanteur Ivoirien des années 1980, aura brille par la conception identitaire de sa création musicale: le Ziglibity ou la danse du sucre. Ce concept, donc, d’ancrage oral negro africain, bété notamment, insinue la conception africaine de l’art,
dans son rapport utile avec le vécu social. Ce que, pour les citoyens d’ascendance antique Egyptienne, l’art, dans ses diverses composantes, est le sucre de l’existence. Il oxygène, et par sa berceuse psychique dont seul est capable la muse, par la didactique des images et symboles, par sa capacité à suggérer un monde nouveau servant de source d’intelligibilité au monde semble expérimental ou matériel. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Ernesto Djédjé, du moins, pour ce qui est du tradi-moderne, aura oxygéné et édifié le public ivoirien et africain par la virtuosité d’un art qui, finalement, inscrit une poésie, une culture initiatique, une philosophie de l’art musical.
Abstract : Ernesto Djédjé, an Ivorian singer of the 1980’s, has shone by the identity conception of his musical creation: the Ziglibity or the sugar dance. This concept, therefore, of African Negro oral anchoring, of the bete ethic group in particular, insinuates the African conception of art, in its useful relationship with social experience. This is, for the people of
ancient Egyptian descent, art, in its various components, is the sugar of existence. It oxygenates, and by its psychic lullaby that only the muse is capable of, by the didactics of images and symbols, by its ability to suggest a new world serving as a source of intelligibility to the world seems experimental or material. The least we can say is that Ernesto Djédjé, at least, as far as traditional modern is concerned, will have oxygenated and edified the Ivorian and African public by the virtuosity of an art that, finally, inscribes a poetry, an initiatory culture, a philosophy of musical art.