A Postcolonial Reading of Death in Ayi Kwei Armah’s KMT
- 26 mars 2023
- Publié par : admin
- Catégorie : Baobab N°23
Auteur(s) : Souleymane DIARRASSOUBA
Institut National Polytechnique Félix Houphouët – Boigny / Yamoussoukro
diarrassoubas@yahoo.fr
Télécharger l'article
Mots-clés : mort, postcolonial, identité, culture, action, mimétisme, aliénation.
Résumé : Le présent article étudie la mort en tant que refus du droit de reconnaissance à la différence des valeurs authentiques tant traditionnelles, culturelles qu’identitaires. Appréhendée comme une idéologie insidieuse et une volonté intentionnelle des forces impérialistes ou comme une attitude passe de la part des populations colonisées en ce qui concerne leur incapacité à déceler les objectifs d’exploitation contenus dans les visées religieuses et dans le contenu des programmes éducatifs des prédateurs arabes et des envahisseurs occidentaux, la notion de mort exprime la volonté du colon de soumettre la conscience du Noir. Cependant, cette situation ne devrait perdurer. Car, bien au contraire, selon Armah, cette attitude traduite en acte devrait être la voie indiquée pour le colonisé averti de se réapproprier son identité culturelle, historique et sociale sapée par les forces conquérantes.
Abstract : This article analyses death understood as the denial of otherness through its tradition, cultural and identity genuineness. Apprehended either as a hidden ideology and intentional will from the imperialists or the insensitive stance of the colonized populations in
not deciphering the religious and educational exploitative purposes of Arab predators and westernizers in Africa, death participates in the subjugation of the Black mind. However, death should not be an everlasting one. Rather, for Armah it should be the appropriate
counterpoising attitude to the denied cultural, historical and social identities by foreign invaders. Far from being an inevitability Africans should be apprised, it should rather be the necessary tool for reasserting their intrinsic self.