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THE LANGUAGE OF POETRY AND ITS PSYCHO-SOCIAL EFFECTS: A CASE STUDY OF KOFI ANYIDOHO’S SELECTED COLLECTIONS OF POEMS.
- 14 novembre 2024
- Publié par : admin
- Catégorie : Baobab N°38
Auteur(s) : Dr Sontcha Jean-Luc TOURE
Université Alassane OUATTARA
touresontcha@gmail.com
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Mots-clés : Awareness – effects –emotion, imitation, language, poetry – psychology-society.
Résumé : La poésie a toujours été associée à l’intensité des émotions exprimées sous forme littéraire avec un sens du rythme et de l’esthétique. Pour Platon, la poésie est imitation. Le poète, dans la logique d’imitateur, fait recours aux locutions poétiques pour peindre le monde réel. La tâche de la poésie n’est donc pas de prendre quelque chose d’irréel, comme une idée, puis de la faire paraître réelle, ni « d’inventer » un monde autrement non-existant. Au contraire, l’essence de la poésie pour Platon est de créer « le monde réel » des idées.
Cette étude identifie le langage de la poésie comme un outil précieux qui peut être utilisé pour stimuler des changements psychosociaux. Elle identifie également la poésie comme un moyen précieux adéquat à la sensibilisation de notre société contemporaine. L’objectif de cet article est de mettre en évidence les impacts psychosociaux du langage poétique sur les individus, les communautés et les institutions. Cette étude adopte ensuite l’approche sémiotique ainsi que la stylistique. L’approche sémiotique de l’étude repose essentiellement sur les concepts de Saussure du « signifiant et signifié » et la stylistique consiste à analyser la relation entre la forme et le contenu. Ainsi, à partir de l’évaluation de ces entrées du langage poétique, le poète Kofi Anyidoho à travers ses recueils de poèmes A Harvest of Our Dreams (1985), Praise Song for the Land (2002) et The Place We Call Home (2010) parvient à aborder par la puissance de la poésie, les problèmes les plus préoccupants du monde. Il ressort de cette étude que la littérature, plus spécifiquement le langage de la poésie dans sa fonction ludique, a inéluctablement et indéniablement un impact psycho-social dans tous ses aspects.
Abstract : Poetry has always been associated with intensity of emotions expressed in literary form with a sense of rhythm and beauty. For Plato, poetry is imitation; “a poetic imitator uses words and phrases to paint colored pictures of each of the craft. Poetry task is not to take something unreal, like an idea, then make it appear real, nor is it to “invent” an otherwise uninvited world. Rather, the essence of poetry for Plato is to make “the real world” of ideas. This study identifies the language of poetry as a valuable tool which can be used in stimulating psycho social effects. It also identifies poetry as a valuable tool which can be used in raising awareness across various communities.
The objective of this paper is to highlight the psychosocial effects of poetic language on individuals, communities and institutions. This study then employs the semiotic as well as the stylistics approach. The semiotic approach to the study rests essentially upon Saussure’s concepts of “signifier and signified” and the stylistics is to analyze the relationship between form and content. Thus, from assessing these entries to the poetic language, the poet Kofi Anyidoho through his collections of poem A Harvest of Our Dreams (1985), Praise Song for the Land (2002) and The Place We Call Home (2010) creates poems and draws pictures by the power of words to address the most worrying problems in the world. It comes out of this study that literature, more specifically the language of poetry in its playful function, has ineluctably and undeniably a psycho-social impact in all its aspects.